Ce cahier est paru en 2015, année du deuxième colloque « Malaquais entre deux mondes », qui s’est tenu au lycée Victor Duruy les 20 et 21 mars.
Sommaire
• La ville de la Londes-les-Maures et la mine
• Les rencontres aléatoires du libraire par Guy Zaïtoun
• La Tour d’Ivoire ** Ce texte n’a été publié qu’une seule fois en France **
• Feu l’Armistice ** Inédit en France **
Avant-propos
Pour notre société Jean Malaquais, l’année 2015 restera sans doute celle du deuxième colloque « Malaquais entre deux mondes », qui s’est tenu au lycée Victor Duruy les 20 et 21 mars. Si vous avez participé à ces deux journées, vous gardez certainement comme moi le souvenir de contributions riches et variées qui ont permis de préciser certains contours de l’œuvre de Malaquais. Je profite de cette lettre pour remercier tous ceux qui ont enrichi la connaissance de notre auteur par leurs analyses et leurs lectures et ceux qui ont assisté à nos travaux pour leur attention et leur participation. Je n’oublie pas ceux qui ont œuvré à la logistique non négligeable de ce colloque : conception et fabrication de l’affiche et des prospectus, approvisionnement, couverture vidéo et internet. Merci également à Monsieur Tournier, proviseur du lycée Victor Duruy, qui a mis à disposition la salle de projection de l’établissement qu’il dirige.
Grâce à Julien Roumette, les actes de ce colloque seront prochainement publiés par les éditions Garnier, à l’exception du texte de Guy Zaïtoun « Les rencontre aléatoires du libraire, Jean Malaquais… et quelques autres » que son auteur a jugé modestement peu à sa place au milieu de travaux plus universitaires. Il a été possible, en revanche, de compléter le volume à venir par des textes déjà parus dans les Cahiers Jean Malaquais, notamment un grand nombre de contributions du premier colloque qui s’est tenu à la Sorbonne en 2008. Le volume est enfin éclairé, comme l’a été le colloque de Victor Duruy, par le magnifique texte de Jean Malaquais, « Marseille, cap de Bonne Espérance ». Puisse cette publication constituer une référence utile pour les travaux à venir.
La contribution de Guy Zaïtoun évoquée plus haut trouve place dans le présent Cahier n°5. Elle révèle l’attachement des Malaquais pour la ville qui a inspiré l’auteur des Javanais. Pour mieux évoquer ce qu’était alors cette ville, nous proposons au lecteur une promenade à travers des documents d’archives, publiés ou non, glanés au cours de nos recherches.
On sait que Malaquais ne profita pas du succès littéraire des Javanais. Il dut rejoindre le régiment des Pionniers en septembre 1939, puis quitter le continent en septembre 1942.
La deuxième partie du Cahier présente deux textes de Malaquais écrits pendant cette période. Le premier, La Tour d’Ivoire, n’a été publié qu’une seule fois en France, dans Les Cahiers du sud ; le second Feu l’Armistice, inédit en France, parut dans trois publications : en Amérique du Nord, la revue France-Amérique à New York ; en Amérique latine, dans France Libre (Mexico) ; enfin dans un journal gaulliste de Caracas dont on n’a pas les références.
Avant de vous laisser découvrir ces textes, je vous rappelle que nous partagerons à nouveau un stand avec la Société des Amis d’André Gide au 25e Salon de la Revue qui se tiendra à la Halle des Blancs-Manteaux, 48 rue Vieille du Temple, 75004 Paris, les 10 et 11 octobre 2015. N’hésitez pas à nous y rendre visite.
Enfin, je peux déjà vous annoncer que nous avons décidé de reculer notre assemblée générale au samedi 19 décembre à Paris afin de laisser nos adhérents de province, qui souhaitent y participer , libres d’aller voter les dimanches précédents aux élections régionales.
À tous, je vous souhaite une bonne lecture et une bonne année,
Bien cordialement.
Geneviève Nakach